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Nucléaire ou pas ?

Les secrets du réacteur à sels fondus

Rien à voir avec les centrales actuelles : la matière première est ici du thorium, et non de l'uranium ; le combustible est liquide, et non solide ; et le refroidissement est assuré par un sirop de sels fondus, et non par de l'eau sous pression.

1 Du thorium est extrait Le minerai de thorium est dissous dans des sels fondus et introduit dans un circuit entourant la cuve du réacteur : la "couverture fertile".

2 Il est transformé en uranium fissile Le thorium, bombardé par les neutrons qu'émet le réacteur nucléaire, se transforme en uranium 233, un élément fissile.

3 Le combustible est injecté La solution de sels fondus et d'uranium 233 est injectée dans la cuve du réacteur.

4 Le combustible entre en fission Au cœur de la cuve, la quantité de combustible est suffisante pour déclencher une réaction en chaîne : les atomes d'uranium 233 se bombardent mutuellement de neutrons et se fragmentent (ils fissionnent) en engendrant une chaleur intense.

5 De l'électricité est produite Le sel d'uranium chauffé circule très vite : il fait le tour du circuit en quelques secondes. A travers l'échangeur de chaleur, le circuit secondaire récupère l'énergie et s'échauffe à son tour. Le circuit secondaire transmet sa chaleur à une turbine à vapeur qui sert à produire du courant.

6 Le combustible est nettoyé et recyclé La solution est régulièrement filtrée.

Les produits de fission, qui ralentissent le réacteur, sont extraits. Le sel d'uranium est, quant à lui, réintroduit dans la cuve.
Plus sûr, plus propre, et pourtant ignoré depuis 50 ans le nucléaire sans uranium
© WWW.ILLUSTRER.FR
"LE RÊVE DE TOUT NEUTRONICIEN"

Pourquoi une telle insistance ?
Parce que c'est sans doute la meilleure manière de faire du nucléaire… Avec un tel réacteur, les ingénieurs auraient pu s'épargner nombre de casse-tête en matière de sûreté qui les mobilisent encore par milliers.
Ainsi, s'enthousiasme Elsa Merle-Lucotte, du Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie (LPSC) de Grenoble, "ce dispositif permet d'adapter sans cesse la quantité de combustible présent dans le circuit, alors que le cœur de nos réacteurs actuels doit contenir dès le départ une énorme réserve de réactivité… ce qui n'est pas sans risques !"
Ajoutez à cela, poursuit la physicienne, que "ce liquide est insensible aux radiations intenses, au contraire de nos barres de combustible qui se fragilisent dangereusement et doivent être souvent remplacées ". Ce ne sont là que deux exemples dans une liste qui comprend de nombreux autres avantages.
Dès lors, on comprend que ce dispositif autorise toutes les audaces et dissipe en même temps les plus grandes craintes.

"Le réacteur à sels fondus au thorium coche toutes les cases de garanties de sûreté" , estime Victor Ignatiev, physicien à l'Institut Kurchatov.

Voir ici l'article dans Science et vie

Dernière modification le : 17/08/2021 @ 13:18
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