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Virus et maladie
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« LE VIRUS, LA MALADIE »
Le virus, c’est LE SRAS-CoV2 et la maladie, c’est LA Covid-19, l’infection pulmonaire qui tue les personnes fragiles.
Plus de 12 virus sont responsables des infections virales des voies respiratoires qui touchent chaque personne une fois par an. Ce sont notamment les virus influenza, RSV, métapneumovirus, para-influenza, rhinovirus, coronavirus etc. Le virus le plus fréquent dans la grippe 2020 c’est le H1N1 arrivé chez l’homme en 2009.
Les coronavirus sont de 4 types : l’OC43 arrivé en 1967 le HCoV-229 arrivé en 1996, le NL63 arrivé en 2004, le HKU1 en 2005 et le SARS-CoV2 arrivé cette année 2019.
Les coronavirus qui provoquent ces infections sont : le SARS-CoV 2002-2003 aujourd’hui éradiqué, MERS-CoV arrivé en Corée en 2012, pratiquement éradiqué et le SARS-CoV2 actuel, originaire de Wuhan (Chine).
* SRAS = syndrome respiratoire aigu sévère. ■
« UN ESPOIR : SOIGNER »
L’hôpital de La Pitié Salpétrière de Paris et le CHU de Lille commencent le traitement à l’hydroxy-chloroquine associée, selon le protocole mis au point à La Timone : charge virale indétectable après 6 jours.
Ce délais plus long que celui constaté en Chine est dû au fait que l’hydroxychloroquine est administrées à la dose de 600 mg, dose que le professeur Raoult pratique depuis 40 ans sans constater d’effets secondaires, alors que le protocole chinois à 2 fois 500 mg élimine la charge virale en 4 jours, mais peut provoquer quelques effets secondaires. ■
« DES MÉDICAMENTS SONT EN TEST »
Quand va-t-on nous soigner avec ?
En six jours, deux médicaments anciens et peu chers font chuter la quantité de coronavirus dans l'organisme : un médicament antipaludéen et un antibiotique testés à Marseille et à Nice donnent des résultats préliminaires très encourageants dans la lutte contre la pandémie.
Pour essayer ces molécules, en traitement du COVID-19, les chercheurs marseillais ont recruté 24 patients à l'hôpital de La Timone et au CHU de Nice et les ont divisés en trois groupes : sans traitement médicamenteux ; avec hydroxychloroquine ; et avec cet antipaludéen plus l'azithromycine (voir le graphique).
A qui seraient donnés ces médicaments, si cette piste se consolide ?
Didier Raoult estime qu'il faudrait sans doute traiter tous les patients, y compris sans symptômes, pour faire baisser la charge virale chez un maximum de personnes et réduire drastiquement les risques de contagion. ■
Dernière modification le : 26/04/2020 @ 18:05
Catégorie : Bulletin n°3
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